Miyuki est une jeune fille très timide. Elle n’a aucune confiance en elle et fait preuve de très peu d’audace. C’est une personne qui manque réellement d'aplomb dans ses actions et d'aisance dans les rapports sociaux. D’ailleurs, elle est une éternelle angoisée ! Elle est éprouve de la peur face aux sentiments forts. Que se soit de la peur ou même de la passion ! Elle préfère profiter des petites choses simples de la vie au quotidien. Mais pas au point d’être une épicurienne ! Malgré tout, elle fait preuve d’une grande pudeur. Elle éprouve ce sentiment de gêne et de retenue quand elle communique avec quelqu’un. C’est une fille très réservée mais très gentille et très serviable. Elle est aussi craintive car elle n’ose pas se risquer à prendre de grande décision. Elle éprouve facilement de la peur et faut admettre que cela l’influence beaucoup. Elle n’ose pas le risque et c’est sans doute cela qui la pourris. On peut dire réellement que Miyuki est une personne pusillanime.
Ceci étant dit, Miyuki est une jeune fille très aimable et adorable ! Il faut savoir se faire aimer d’elle et être son ami pour qu’elle vous laisser percer une première partie de sa muraille. Elle adore rire et le fait discrètement que ça en est mignon. C’est une enfant délicieuse qui est toujours là pour ses amis. Elle est une très bonne oreille et une épaule pour pleurer. C’est une personne qui peut se montrer affectueuse avec les gens qu’elle apprécie. Elle est douce et chaleureuse mais toujours dans la discrétion. Elle est d’un calme incroyable et n’a jamais connu la fougue ou l’énervement. Elle est loin d’être une agitée où agacée. Face à l’éréthisme, elle préfère se renfermer sur elle-même, s’éloigner et pleurer que de devenir irritable ou contrariée.
C’est une jeune fille qui se découvre encore et qui grandit encore, même si elle démontre une maturité d’une grande sagesse parfois trop timide. Elle va sans doute encore évoluée mais en attendant, Miyuki est comme ça.
Depuis son don, elle a tout de même pris une décision, elle s’est coupée les cheveux courts pour marquer le coup et vit très bien son nouveau pouvoir, même si elle ne le maîtrise pas encore assez bien. Calme et douce, c’est une charmante jeune fille qui apprend petit à petit à découvrir la vie à son rythme.
Mais il faut dire qu’en elle sommeil un petit doute quant à son orientation sexuelle. Ce doute la ronge de l’intérieur car elle ne sait pas encore. Elle conjecture d’être peut-être homosexuelle car elle est tombée amoureuse d’une fille. Enfin, elle croit être tombée amoureuse d’elle car elle n’a jamais éprouvé un tel sentiment pour une quelconque autre personne. Ainsi, elle ne sait pas…

Miyuki est une jeune fille relativement banale. A quelques détails près. Notre jeunette mesure 1m60, ce qui est une belle moyenne à son âge. Elle est relativement fine, elle pèse 50 kg et porte une taille 36-38. En revanche, la nature lui à offert des atouts assez avantageux. Un bonnet D pour un tour de 90. Autant dire que c’est une belle jeune fille bien proportionnée et attirante. Sa peau à une belle couleur de pêche qui vient de mûrir. Autant dire qu’elle représente bien la jeune féminité et la fraicheur de la jeunesse. Quant à ses cheveux, ils sont plutôt violets. Avant l’arrivée du cirque, ils étaient longs et assez ébouriffés. Mais depuis que la jeune fille est devenue une cryokinésiste, elle à décider de se les couper pour marquer le coup. Et il faut dire que ça ne lui va pas si mal ! Ceci-dit, la coupe mi-courte mi-longue avec les cheveux un peu en pétard lui donne un air tellement naturel qui vient raviver son visage ! Elle n’a pas besoin de maquillage, tellement elle est mignonne et toute simple. Ses yeux sont d’un bleu profond qui ne laisse personne indifférent et qui contraste parfaitement sa peau par rapport à ses cheveux. Une belle gamme de couleur encadre ce si doux visage. Au niveau vestimentaire, Miyuki à toujours refuser de porter l’uniforme de son école. Elle porte juste la jupe à carreaux aux couleurs de son établissement ainsi qu’un haut blanc et noir à longue manches, laissant découvrir ses épaules. Un top sportif noir est au-dessous. Elle porte très souvent de hautes chaussettes rayées bleues et violettes ainsi que de hautes bottines en cuir noir qui lui donne un ton un peu garçonne. Petite détail pratique, Miyuki à une ceinture à sa jambe gauche. C’est un signe particulier qui l’aide à se distinguer un peu des autres. C’est une habitude qu’elle à prise pour se dire qu’au fond d’elle, elle est tout de même un peu différentes des autres filles. Ha oui ! Un autre symbole qu’elle porte nuit et jour, c’est une perle nacrée autour du coup, enfilée par un cordon en cuir noir. C’est un cadeau de la part de Kurumu, son acolyte.

Je n’ai pas envie de compter comme les autres comptes de fées commencent leur histoire. Il était une fois, serait rendre unique l’histoire de Miyuki alors qu’en réalité, ce n’est pas le cas. C’est certes une histoire pas très joyeuse mais elle n’est pas extraordinaire non plus. Elle ne relève ni du fantasme ni du fantastique ! Elle reste une histoire banale au petit côté triste et monotone. Sa vie d’aujourd’hui est vécue avec un petit goût d’amertume et un léger goût âcre, quant à ses deux moments qui ont rythmée sa cadence actuelle.

Mizore est l’aînée d’une famille de deux filles. Sa petite sœur, Kokoa, est plus jeune que de trois années. Nous voici donc, dans unes des familles les plus tranquilles ! Leur père étant Japonais et leur mère des régions européennes, explique le physique des deux jeunes filles, très familier et explique naturellement, l’origine de leurs prénoms.
Je tiens à souligner qu’une famille joliment composée comme celle-ci, éprouve parfois des difficultés quant aux différences de cultures. Le père était souvent appelé à rentrer au Japon pour son travail. La mère éleva ses filles du mieux qu’elle pu avec l’aide de ses parents qui sont donc, les grands-parents des petites. Leur père était à la tête d’une usine qui fabrique des jouets. C’est une belle entreprise à gérer mais qui demande beaucoup d’investissement au niveau de temps. Leur mère était une enseignante qui inculquait justement le japonais aux étudiants. Elle était professeur particulier, c’est pourquoi elle avait du temps à passer avec ses deux filles.
Les filles ne supportaient pas trop l’idée de l’absence chronique du père… Mais les deux sœurs réagirent différemment face à cet éloignement. Mizore commençait à se renfermer sur elle-même et à perdre son sourire. Quant à Kokoa, elle prit le parti de jouer les fortes têtes et de faire tourner en bourrique leur mère, en piquant de temps à autres des cirses. Le jeu se calmait quand le père rentrait. Mizore était plus souriante et plus sur d’elle et Kokoa était plus calme et douce.

Un jour, alors que Mizore n’avait que 14 ans, elle flashait littéralement sur son professeur d’éducation physique à l’école. Ce type là avait remarqué le regard de Mizore malgré sa discrétion. Mais elle était amoureuse, comme une gamine de 14 ans est amoureuse de son chanteur préféré. Mais dans sa tête et dans son cœur, c’était l’homme de sa vie, l’amour impossible. Finalement, il se trouve qu’elle eut une aventure avec lui, en dehors de l’école. Malheureusement le professeur avait été rongé par la culpabilité et fini son année dans son école, puis changea d’établissement pour ne pas ébruiter l’affaire. Mizore ne confia son secret à personne ! C’est le premier évènement qui brisa le cœur de notre pauvre adolescente. Elle qui n’avait déjà pas beaucoup d’amies, elle en perdit d’avantage quand ces dernières remarquait son renfermement sur elle-même. Sa timidité avait été au point même qu’elle s’était laissée attouchée par son professeur de gym sans oser dire quoi que se soit, alors qu’elle savait parfaitement que ce n’était pas une chose qui se fait. Même si son cœur disait oui, sa tête disait non mais la timidité l’a emporté et ce qu’il se passa est passible de poursuites pour attentat à la pudeur. Mais Mizore n’en fera rien, si ce n’est que de supporter l’éloignement de son professeur, son premier amour.

Plus tard, elle changea d’école et tomba dans une classe qui la choqua. Il y avait des élèves tellement sur d’eux, tellement exceptionnels qu’elle se demandait vraiment ce qu’elle faisait là. Elle rencontra une fille qui devint sa meilleure amie ! Enfin, une amitié à sens unique. Mizore l’adorait. Elle était la forte tête de la classe. Elle était tellement brillante, sur d’elle, tellement intelligente, tellement douée que Mizore était en admiration devant elle. Kurumu était tout à fait le contraire d’elle. Tant au niveau physique qu’au niveau du caractère. Elle s’affirmait beaucoup plus, elle prenait la parole sans peur, elle prenait des risques qui jamais n’étaient vains. Elle était vraiment ambitieuse à souhait. Kurumu représentait tout ce que Mizore n’était pas et c’est cela qui déclencha l’adoration et l’engouement de Mizore. Kurumu était la seule fille qui osait lui parler. Elle lui parlait d’une façon tout à fait normale et elle venait même parfois à se confier à elle. Mizore représentait la parfaite confidente puisqu’elle ne parlait à personne de toute façon. Jour après jour, leur amitié passait de l’ombre à presque populaire. Mais ce n’était pas parce que Mizore était plus connue qu’on lui parlait d’avantage. Les gens savaient que c’était une grande amie à Kurumu parce qu’elles faisaient presque tout ensemble. Elle lui apprit à sortir et à faire des activités avec elle, à rencontrer des gens bref à vivre ! Mizore était aux anges quand elle était avec elle. Mais comme elle est d’une nature solitaire, elle se posa un jour la question en voyant un couple de lesbienne dans la rue. Elle s’arrêta un instant et commença à penser… Elle commençait à douter sur ses sentiments envers Kurumu. Elle se demanda si elle n’était pas tombée amoureuse d’elle car ce qu’elle ressentait c’était encore plus fort que ce qu’elle ressentait pour son professeur de gym. Mizore était en train de se bouffer l’esprit à cause de cela. Kurumu le remarqua après quelques jours et lui demanda ce qu’il se passait… Mizore lui avoua alors. Kurumu se désempara, choquée, elle partit en courant en traitant Mizore de folle ! Kurumu était la fille la plus convoitée de l’école par les garçons et profitait bien de sa popularité. En somme, c’était la fille homophobe. Maintenant savoir que sa meilleure amie pense être amoureuse d’elle, il faut comprendre sa réaction…

Kurumu n’adressa plus jamais la parole à Mizore. Celle-ci commença à dépérir et séchait les cours de plus en plus souvent…

Un jour, Kurumu lui donna rendez-vous dans une ville assez lointaine pour qu’elles puissent passer la journée ensemble. Mizore accepta le cœur lourd. Elle se rendit dans cette ville mais ne vit jamais Kurumu !
La nuit tomba et le cirque s’installa, enfermant Mizore dans son enceinte maudite et magique sans même savoir si la femme de son cœur est entre ses longues toiles bleus et violettes.

Mizore découvrit qu’elle avait alors un nouveau pouvoir et décida de se couper les cheveux. Après tout, ce cirque représentait sans doute l’opportunité de commencer une nouvelle vie ! C’est pourquoi elle décida de se nommer Miyuki. Dont la signification est silence de neige profonde ou belle neige. Alors que Mizore signifiait : Neige fondue… Coïncidence ? Peut-ête pas finalement… Miyuki, la nouvelle vie t’attend !